jeudi 28 août 2014

Zoom sur les fournitures.

Comme le dit la réclame, ménage à trois, mariage avec l'infini...

Et question d'actualité, en ces temps de rentrée, place aux fournitures!

Les couleurs.
Il faut bien se féliciter...
Que de progrès réalisés depuis ma première étagère repeinte avec de la peinture à maquette "bleu métallisé" chipée à mon frère, à l'âge de 15 ans! Les murs et la moquette n'avaient pas été épargnés et je n'avais même pas eu suffisamment de produit pour la terminer. Mon frère s'en souvient encore.
La deuxième tentative fut celle de repeindre les murs des toilettes de mon premier appartement, à 18 ans, en vert pomme. Guère mieux. J'avais acheté un petit pot d'un demi litre, un petit pinceau - après tout c'était une petite surface. J'ai fini l'expérimentation avec davantage d'éclaboussures aux alentours que de peinture sur les murs. Mon compagnon est allé en racheter et a rattrapé le coup. Mais je n'ai  pas renoncé pour autant. Et petit à petit, je m'y suis mieux prise.
Le choix de la peinture.
Un choix infini de couleurs et le marché - c'est-à-dire les grandes surfaces - offre aussi de multiples conditionnements qui s'ajustent aux petits besoins (45ml chez Pébéo, pour 4€, 50 ml chez Dulux Valentine pour 2,30€, 75 ml chez V33 pour 2,50 €…). Ainsi, on n'achète pas un gros pot pour repeindre un petit truc. Mais il ne faut pas faire l'économie de la sous-couche, elle évite que le bois n'absorbe la peinture.
Cette petite armoire (en bois ordinaire), qui appartenait à mes arrières grands-parents, avait été peinte par ma mère en bleu, il y a une trentaine d'années. Elle ne ressemblait plus à rien. Tous les produits du monde (décapex et Cie) et la ponçeuse électrique ne sont pas parvenus à éliminer complètement les résidus de peinture. Il ne faut donc pas faire l'impasse sur la sous-couche... Même si après tout, l'armoire a un certain style et du sens.
Toutes les couleurs sont belles.
Donc, beaucoup d'infidélités dans le domaine de la peinture. Même si j'apprécie la gamme "Libéron" - agréable et facile à travailler, très couvrante, avec un beau rendu mat qui se prête bien aux effets de cire - les coloris limités incitent à porter le regard vers les autres marques. Et on s'adapte pour le meilleur rendu possible (deux, trois, voir quatre couches!). La teinte prime toujours dans le choix. Et pour le reste on bidouille aussi...
La cire magique.
Elle adhère bien même sur les surfaces satinées. On la dépose, en général, au chiffon, mais je préfère utiliser un pinceau aux poils longs et souples. C'est plus précis. On dose le produit, en tapotant au préalable l'excès sur  une surface cartonnée, par exemple. Après séchage, on lustre au chiffon doux.
Incontournables sont les cires "Libéron". Elles autorisent de multiples effets. Le "blanc colombe" permet d'atténuer une couleur un peu trop "flashy", donne un fini poudré et raffiné à l'objet. Le "noir graphite" mêlé à une peinture rouge fait l'effet d'une patine "chinoise". Le "bronze ancien" vient casser le côté trop propret de certaines peintures. Quant à l'"or", souvent ici utilisé, ses vertus ne sont plus à prouver. Quoique… On peut même relooker ses boots avec.
Après une saison hivernale, elles tiennent toujours la route!
L'hiver dernier, ma fille voulait des boots dorées… Nul besoin d'en acheter, de vieilles boots couleur camel sont devenues très rock après un cirage à l'or!  Passeront-elles un nouvel hiver?
(Petite caisse à figues de récup' repeinte en vert de gris, cirée "bronze ancien" et papier washi).

Le papier washi.
Aussi beaux que des bouquets de fleurs: mes rouleaux sont rangés dans de jolis vases et pots pour le plaisir des yeux!
Je suis très fidèle en ce domaine aux petits papiers d'Adeline Klam. On trouve sur le marché et sur le Net, bien d'autres déclinaisons de papiers washi, à divers prix, mais de diverses qualités aussi… Mieux vaut payer un peu plus cher son papier car la qualité est incomparable (8€ la demi-feuille). Question de résistance aussi et la patte de la créatrice fait toute la différence (teintes, motifs, luminosité…). Visiter sa boutique - 54 bd Richard Lenoir (11e) - est toujours un plaisir. C'est une caverne d'Ali Baba avec  bien souvent des nouveautés ( Adeline Klam ).
Ne pas chercher à faire des économies de bouts de chandelle pour ce qui concerne le papier*. Entre celui d'Adeline Klam et un modèle trouvé à moindre prix sur le Net, y a pas photo… Devinez l'intrus!
Un effort de précision. 
On mesure, on coupe le papier aux justes dimensions. On l'enduit de colle blanche, comme pour du papier peint et on le pose sur la surface désirée. On maroufle. Il s'ajuste bien et peut se repositionner. Bien fait pour qui n'a pas le compas dans l'oeil (c'est mon cas).

*même si on garde précieusement les chutes,  pour les réutiliser sur des pièces plus petites.

Pour la touche finale, je colle parfois des petites formes en bois brut que je peints ou recouvre de papier.

Les vieilleries.
On a toujours chez soi un petit meuble, un objet, en bout de course… Sinon, il reste les vide-greniers et autres Emmaüs pour dénicher sa vieillerie. Tout le monde sait faire. Pour ma part, le manque de place m'incite à réduire sans cesse la taille des objets à relooker, avec une préférence pour tout ce qui sert à ranger, boites, caisses et autres étagères…
On n'oublie pas de traiter les bois de récup' (abuser du Xylophène)… Au début, il m'arrivait de faire l'impasse, mais gare aux intrusions de petites bêtes dans la maison - une copine m'a heureusement sermonnée!
18 mois après avoir relooké ce premier meuble et bien des manipulations plus tard, l'objet est intact. Résistant! Le papier n'a même pas été verni (on réserve l'opération aux surfaces très exposées comme le dessus d'une table).

Comme on dit, "Y a plus qu'à!"

Et Zou une nouvelle rubrique!

2 commentaires:

  1. Je vois que le papier japonais est parti ! Tout ça me redonne le gout de bricoler que j'avais perdu, et j'ai fait moi-même mes essais, : je mets de la peinture blanche pour la sous couche, ça coute moins cher que les produits spéciaux dont le prix m'a toujours fait reculer, en ponçant au papier de verre ensuite on estompe, et pour le traitement, faut pas exagérer non plus, j'ai d'anciennes vieilleries qui n'ont pas transmis de vers, vu que chez moi, c'était la récup durant des années, faute de moyens ! on peut pas payer plus pour restaurer que pour posséder sinon autant acheter du neuf quand on fait le total, même si ça a moins de gueule ! Pareil si on fait du patchwork, ce qui fut un moment court mon cas, les anciens les faisaient avec la récup mais s'il faut se ruiner en bout de tissu alors il y a les fabricants , mais c'est quand même plus utile et moins couteux que de fumer, parce que ça calme !

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  2. Merci pour tes bons tuyaux (y a toujours des trucs à prendre!) et ça fait plaisir d'avoir des nouvelles!

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